A partir d'un état initial où le fluide est au repos, la
température uniforme et égale à la température extérieure,
on applique à une densité uniforme de chaleur. On
regarde alors pour chacun des
l'évolution au cours du
temps des structures d'écoulement.
: Au bout d'environ une minute, la
solution obtenue est stationnaire. Les lignes de courant montrent
un tourbillon principal, le fluide descendant le long des parois
froides du cylindre. L'évolution de la fonction de courant au
cours du temps illustre la mise en place du tourbillon --
croissance régulière du maximum de la fonction de courant. Les
isothermes sont plus tassées dans la partie haute du cylindre ce
qui montre que malgré un nombre de
modéré les forces de
flottabilité ne sont pas négligeables (en conduction pure, les
isothermes seraient régulièrement espacées).
: On obtient à nouveau une solution
stationnaire présentant comme pour le précédant
un
tourbillon principal. Cependant, si on regarde l'évolution durant
le transitoire du point chaud, on observe qu'il se déplace le long
de l'axe avant de se décaler vers l'extérieur lorsqu'il atteint
les
de la hauteur du cylindre. A l'état stationnaire, le
fluide plus froid situé à la même cote que le point chaud aurait
tendance à descendre. Or on n'observe qu'un seul tourbillon. C'est
donc que les forces inertielles sont encore suffisantes pour
s'opposer à la flottabilité en ces points. On peut s'attendre pour
des
plus importants à ce que cet équilibre soit rompu et
donc à l'apparition d'un tourbillon secondaire.
: Pour ce
, les forces de flottabilité
prennent le pas sur les forces inertielles pour les points situés entre l'axe
de révolution et le point chaud. Il apparaît donc un tourbillon secondaire. Le
tourbillon principale et le tourbillon secondaire interagissent. Au cours du
temps, pour un pas de temps de
ils croissent et décroissent
périodiquement semble-t-il, sans accrocher un mode stable. De ce fait, le point
chaud se déplace entre une position proche de l'axe et une position plus
excentrée au grès de l'évolution de la taille des deux tourbillons. On
n'obtient donc pas pour ce
de solution stationnaire. Pour un pas de
temps de
on obtient une solution stationnaire à nouveau. La
solution pseudo-périodique semble donc être un artefact numérique.
Il convient de signaler que l'auteur de l'article indique que contrairement à d'autres références, il obtient pour ce Grashof une solution stable à deux tourbillons, des solutions périodiques n'apparaissant qu'aux nombres de Grashof plus élevés. Nous avons donc réalisé quelques simulations à plus haut Grashof. A nouveau, selon le pas de temps choisi, on obtient une solution stationnaire pour un petit pas de temps ; une solution pseudo-périodique au dela d'un pas de temps critique. Physiquement, tout est en place pour une bifurcation puisqu'il n'y a aucune raison pour que quelque soit le Grashof les deux vortex s'équilibrent. Il serait sans doute amusant de réaliser une étude de stabilité.
traduction 2003-11-04